• la fureur d'une famille (partie 4)

    Voici la quatrième partie de "la fureur d'une famille". Laissez un avis s'il vous plaît, je voudrais savoir si ca vous a plu ou déçu...

    A cet instant, vois le visage questionneur de la jeune femme qui m’examine, je serre fort la main de mon frère :

     

    « Que se passe- t-il ?

     

    J’entends deux cœurs battre…

     

    Et quel est le problème ? Le cœur du bébé et celui de ma sœur, tout va bien…

     

    Non, reprit-elle, en réalité, j’entends deux cœurs en plus du votre mademoiselle.

     

    Ce serait des jumeaux ? »

     

    Elle nous a assuré que oui, je n’ai strictement rien dit, je ne savais ni quoi répondre, ni quoi faire.

     

    Nous sommes rentrés, Kieran nous attendait assis sur le canapé. Aydan a posé sa veste, les deux garçons se sont regardés fixement, et Aydan a fini par dire :

     

    « Elle n’a pas changé d’avis, Kieran.

     

    Moi non plus. Je pense toujours que c’est une mauvaise idée. Mais qu’importe, ce n’est pas ce que je voulais te dire…

     

    Qu’as-tu ?

     

    Maman, elle est revenue. Grand-Mère l’a appelée.

     

    Pourquoi ?

     

    Son cancer, ça c’est agravé.

     

    On s’occupe de grand-mère, elle peut repartir.

     

    Aydan ! Tu ne peux pas faire ça ! J’ai besoin de toi, il faut que Maman sache ce qui est arrivé à Megan…

     

    Faux ! Tu veux lui dire parce que tu espères que ça la fera réagir et qu’elle reviendra enfin !

     

    Megan s’est faite violée ! Il faut le lui dire !

     

    Quand Meg n’est pas rentrée de son cours de danse, nous, grand-père et grand-mère, nous étions inquiets, elle, elle a pris le premier avion, pour partir en vitesse. Qu’elle ne puisse pas voir notre père en peinture c’est une chose, qu’elle se barre dans une situation comme celle-ci, s’en est une autre, et tu le sais !

     

    Je suis d’accord. Mais, grand-mère voudrait que maman soit présente, au cas où… S’il lui arrivait quelque chose.

     

    D’accord, mais elle ne doit pas savoir pour Megan.

     

    On n’a plus le choix Aydan, elle est enceinte.

     

    Ils sont deux.

     

    Quoi ?

     

    Ce sont des jumeaux. »

     

    Kieran a changé de pièce. Je suis retournée dans ma chambre, les garçons n’ont pas pensé que j’avais pu assister à cette scène. Aucun d’eux ne m’avait dit que ma grand-mère allait moins bien.

     

    Le repas est prêt, je sais d’avance que ce sera tendu, mes frères en veulent encore plus à ma mère depuis… Bref, Aydan ne supporte même plus de l’avoir en face de lui. Quant à Kieran, il attend toujours qu’elle réagisse… Il attend ça depuis que l’on a six ou sept ans. C’est le seul, il me semble qui espère encore quelque chose de nos parents. Ma grand-mère est à l’hôpital cette semaine, Loulou est là, il demande à Aydan d’être calme.

     

    « Megan ?

     

    Tu t’y intéresse maintenant ? Coupa subitement Aydan

     

    Dan, arrête s’il te plaît, demandai-je, évitons de tous se prendre la tête, pour grand-mère.

     

    Kieran ? Tu avais raison tout à l’heure.

     

    Je le sais, il baisse la tête, maman, tu aurais dû rester la dernière fois…

     

    Kieran, je travaille, vous pouvez me passer de moi à votre âge.

     

    Elle avait disparu depuis trente-six heures quand tu es partie !

     

    Aydan, tu étais le premier à disparaître pendant plusieurs jours…

     

    Mais putain ! Elle s’est faite violée ! hurla Aydan hors de lui .

     

    Aydan… Tu avais juré…

     

    Je… Je… Je te demande pardon Meg, bafouilla Aydan avec une honte certaine, je ne voulais pas...

     

    Comme à chaque fois, de toute manière. »

     

    Je sors de table, et monte dans ma chambre. J’en veux beaucoup à Aydan, il m’avait fait la promesse, que cette histoire ne viendrait pas aux oreilles de ma mère. Je reste un moment dans ma chambre, à chercher quelque chose, une réponse à je ne sais quelle question. J’entends frapper à la porte, mais je n’ai pas la force de me lever. Mon frère vient me chercher en me disant qu’il y a quelqu’un pour moi.

     

    « Bonsoir, Megan.

     

    Trevors ? Qu’est-ce que vous faites ici ?

     

    J’ai trouvé ça dans la salle d’examen, il sort la photo de l’échographie, vous n’en voulez pas ?

     

    Je ne sais pas…

     

    J’ai vu que c’était des jumeaux, c’est une bonne nouvelle pour vous ?

     

    J’ai dix-sept ans, je viens de tomber enceinte et le père de ces enfants m’a violée, je ne sais pas « si bonne nouvelle », peut entrer dans cette discussion.

     

    Ce n’est pas totalement faux… Mais avant de mettre au monde ces jumeaux, vous devriez vous posez réellement la question. Vous les voulez vraiment ?

     

    Evidemment. Mais comprenez que si je garde cette photo, tout devient réel, brusquement, j’ai encore besoin d’un peu de temps.

     

    Oui, je comprends. En attendant, je me suis permis de vous apporter un petit cadeau…

     

    Qu’est-ce que c’est ?

     

    Un petit début de réalité, il me tend un petit paquet qui me semble très mou, je le regarde, ouvrez le.

     

    Merci. »

     

    J’ouvre ce mystérieux paquet, et découvre deux pyjamas, sur l’un d’eux : « j’aime les gros bisous » sur l’autre « je veux un câlin », mon regard se tourne de nouveau vers Trevors.

     

    « Je les ai pris blancs parce qu’il est encore trop tôt pour voir le sexe des enfants. Ça vous plaît ?

     

    Peu m’importe ce qui est arrivé à votre sœur, je ne veux pas de votre pitié, je ne sais pas ce que vous voulez mais foutez moi la paix ! »

     

    Je laisse ce cadeau tomber à terre et remonte dans ma chambre. Je me rends compte que je m’emporte pour rien, et si ce n’était qu’un simple geste de tendresse ? Ma méfiance ne me permet pas d’accepter les sourire de Trevors Jamysson, c’est quelqu’un de gentil, mais je ne sais ni ce qu’il veut, ni pourquoi, je crois que j’ai peur d’avancer. J’ai peur de tourner la page, d’accepter que quelqu’un puisse me vouloir du bien et m’aider… Je ne vois plus que le mal. Je vois pourtant que Trevors Jamysson veut m’aider comme il peut, mais sa générosité n’arrive pas à me toucher, malgré mes efforts, aucun de ses gestes ne m’atteint, j’ai comme l’impression que mon cœur cesse de s’ouvrir au bonheur… J’ai peur de ne pas réussir à me relever, j’ai peur de perdre cette cruelle bataille… Comment peut-on porter une telle souffrance ? Pire encore, comment peut-on infliger une telle souffrance ? Pourrai-je un jour refaire surface ? Savoir nager et être noyée dans un chagrin si intense que la douleur nous emprisonne, sans plus pouvoir se libérer, sans plus savoir comment exister…

    « Mon bel ange... »

  • Commentaires

    1
    Lundi 15 Septembre 2014 à 19:02

    J'aime beaucoup, mais si je peux te donner un conseil, il faudrait que tu prennes plus le temps de raconter ton histoire, de détailler (notamment les actions, les décors, etc...) il n'y a pas le feu ! Et aussi que tu développes plus les sentiments (je suis sûr que tu peux le faire ^^) et je te conseillerais également d'indiquer plus souvent le personnage qui parle dans les dialogues car j'arrive à me perdre (il faut dire que je ne suis pas très malin quand il s'agit de lire sur ordinateur winktongue)

    2
    Samedi 20 Septembre 2014 à 14:30

    Je suis d'accord avec Alex, au niveau des dialogues j'ai moi aussi parfois du mal à repérer qui parle !

    Sinon cette histoire me plaît bien :)

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    3
    Samedi 20 Septembre 2014 à 20:02

    D'accord merci pour vos commentaires à tous les deux, j'en prend note ! Je ferai des efforts sur ce niveau là !

    Contente que ça vous plaise sinon !

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